Douanes maliennes :
Une polémique instrumentalisée autour du scanner de Diboli
Quand la désinformation cherche à saboter les avancées d’une administration en pleine mutation
Une récente publication parue dans un média local – dont l’objectivité semble avoir été monnayée à vil prix – tente de jeter l’opprobre sur l’Administration des Douanes à travers de graves insinuations concernant l’installation du scanner mobile du Bureau des douanes de Diboli, à la frontière sénégalo-malienne.
Le contenu de l’article, truffé d’approximations, de contrevérités et de raccourcis grossiers, mérite d’être démonté point par point, tant il traduit une volonté manifeste de nuire à l’image d’une institution qui, pourtant, fait l’objet d’admiration pour ses réformes audacieuses et ses performances croissantes.
L’auteur de l’article s’indigne d’un supposé dysfonctionnement du site scanner financé « à plusieurs millions de FCFA », affirmant qu’il n’est pas opérationnel, que les cargaisons du corridor ne sont pas scannées, qu’il y aurait des pertes de recettes douanières, favorisant fraude et contrebande, le tout sur fond d’une prétendue inaction volontaire de la part des autorités.
Ce tissu d’accusations repose sur une ignorance crasse du sujet douanier et du cadre contractuel régissant l’installation de ce type d’équipement stratégique. Il suffit de rappeler que le coût réel d’un scanner douanier dépasse largement les montants évoqués, compte tenu non seulement du matériel, mais aussi des aménagements techniques, des formations, des raccordements énergétiques et des exigences de sécurité.
De plus, l’auteur semble ignorer qu’un autre scanner est pleinement opérationnel à Kayes, et qu’il traite effectivement les cargaisons en transit sur ce corridor. Par conséquent, l’affirmation selon laquelle l’absence de fonctionnement du scanner de Diboli entraînerait automatiquement des pertes de recettes est pure spéculation sans le moindre fondement.
Contrairement aux insinuations de sabotage volontaire, le léger retard constaté dans l’exécution du contrat d’installation du scanner de Diboli uniquement lié à l’aménagement des voies d’accès pour prendre en charge les trafics par route et par fer, ne relève ni de la responsabilité des Douanes, ni de celle du Ministère de l’Économie et des Finances. Il s’agit d’un aléa d’exécution courant dans les grands projets techniques, pour lequel l’État a agi avec diligence.
Preuve de l’engagement des autorités : le Ministre de l’Économie et des Finances a pris le dossier en main, en accordant, lors du Conseil des ministres du mercredi dernier, un délai supplémentaire de trois mois à l’entreprise adjudicataire, sans frais supplémentaires, pour finaliser les travaux dans les règles de l’art. Ce geste traduit non une négligence, mais une exigence de qualité et de fiabilité, afin de garantir que l’équipement réponde aux standards techniques attendus.
L’article incriminé, visiblement téléguidé par un non avisé, ignorant tout dans les réformes douanières en cours et mal inspiré, cherche à jeter l’opprobre sur une administration douanière qui, sous la houlette de l’Inspecteur général Amadou KONATÉ, enchaîne les résultats probants, notamment en matière de lutte contre la fraude, d’optimisation des recettes et de modernisation de ses outils de contrôle.
Face à cette offensive malveillante, l’Administration des Douanes reste sereine et concentrée sur ses missions régaliennes, consciente que ces critiques de mauvaise foi ne sont que des tentatives désespérées de saborder un train de réformes qui, lui, est bel et bien en marche.
Pour écrire peu et dire vrai, cette polémique autour du scanner de Diboli n’est rien d’autre qu’une manœuvre stérile, orchestrée par des intérêts obscurs et personnels peu soucieux de l’intérêt général. La vérité est simple : les Douanes maliennes avancent, s’équipent et innovent.
Source : DGD