Kalux FM.png

FAUX : Le ministère de l’Économie et des Finances du Mali n’a pas lancé des sessions d’investissements en ligne.

Le ministère a formellement démenti cette information.




Ce post Facebook avec un communiqué prétendant que le ministère malien de l’Économie et des Finances a mis en place des sessions d’investissement en ligne est FAUX.

Ce post, mis en ligne le 11 novembre 2024, attribue un communiqué au ministère de l’Économie et des Finances  du Mali, dont voici la teneur :

 « Le ministère de l’Économie et des Finances informe le public du lancement officiel des sessions d’investissement en ligne, organisées en partenariat avec des entreprises spécialisées dans les crypto-monnaies. Cette collaboration a pour objectif de fournir aux citoyens une opportunité d’investissement accessible et rentable, permettant de générer des gains dans un délai de 2h30 minutes, après le début de chaque session… ».

Les procédures d’enregistrement, ainsi que les modalités de paiement figurent également dans ce document, dont la signature et le cachet sont attribués au ministre Alousséni Sanou .

PesaCheck a examiné ce post et l’a trouvé faux.

Une recherche sur Facebook avec les mots-clés « lancement de session d’investissement » a mené PesaCheck vers cette publication , faite le 12 novembre 2024, sur la page officielle Facebook du ministère de l’Économie et des Finances du Mali, dont voici la quintessence : 

« Le ministère de l’Économie et des Finances du Mali attire l’attention du public qu’il n’est nullement concerné par cette activité et apporte un démenti formel à toute implication… Toute autre information diffusée en dehors des canaux officiels de communication du Ministère de l’Economie et des Finances du Mali, notamment le site web ou la page Facebook, ne lie pas le département ».

Une recherche Google avec les mots-clés « Lancement de session d’investissement au Mali » n’a donné aucun résultat probant.

PesaCheck a examiné un post Facebook prétendant que le ministère malien de l’Économie et des Finances a mis en place des sessions d’investissements en ligne et l’a trouvé FAUX.

Cette publication fait partie d’une série continue de vérifications des faits par PesaCheck, examinant du contenu marqué comme une désinformation potentielle sur Facebook et d’autres plateformes de médias sociaux.

En établissant un partenariat avec Facebook et des plateformes de médias sociaux similairesles organisations tierces de vérification des faits comme PesaCheck aident à faire le tri entre les faits et la fiction. Nous faisons ceci en donnant au public, un aperçu plus profond et un contexte aux publications qu’il voit dans ses flux de médias sociaux.

Avez-vous repéré ce que vous pensez être une fausse information sur Facebook ? Voici comment vous pouvez le signaler. Et voici plus d’informations sur la méthodologie de PesaCheck   pour vérifier les contenus douteux.

Cette vérification de faits a été rédigée par le fact-checker Youssoufa Mahamadou et éditée par Josaphat Finogbé, éditeur d’articles à PesaCheck. Cet article a été approuvé pour publication par la rédactrice en chef à PesaCheck, Doreen Wainainah.

PesaCheck est la première initiative de vérification des faits des finances publiques en Afrique. Il a été cofondé par Catherine Gicheru et Justin Arenstein et est incubé par le plus grand accélérateur de technologies civiques et de journalisme de données du continent: Code for Africa. Il vise à aider le public à séparer la réalité de la fiction dans les déclarations publiques sur les chiffres qui façonnent notre monde, avec un accent particulier sur les déclarations sur les finances publiques qui façonnent la prestation par le gouvernement des services publics liés aux objectifs de développement durable (ODD), tels que les soins de santé, le développement rural et l’accès à l’eau / à l’assainissement. PesaCheck teste également l’exactitude des reportages médiatiques. Pour en savoir plus sur le projet, visitez pesacheck.org 

Envoyez-nous un email
Contactez-nous sur WhatsApp

PesaCheck est une initiative conjointe de Code for Africa, à travers son fonds InnovateAFRICA, avec un soutien de la Deutsche Welle Akademie, en partenariat avec une coalition de médias locaux africains et d’autres organisations civiques de surveillance.